vendredi 4 novembre 2016

trahissez vos ancêtres si vous voulez mais ne les déshonorez pas

Donc selon youssou ndour , les ceedo étaient des thiakhaneurs. (cf Oumar Foutiyou Tall, africa rek, 2016) il nourrit les clichés le vieux. si l'islam s'est bien installé au senegal c'est parce que l'aristocratie ceedo a été réceptive a cette religion conquérante, les valeurs prônées n'étaient pas très différentes des valeurs ceedo. Le monsieur se permet quand meme de jeter l’opprobre sur les ceedo au moment ou on manque cruellement de référence, au moment ou une restauration des valeurs ceedo est peut être l'unique chose qui peut stopper les dérives sociétales. qu'on ne se voile pas la face, nos véritables héros sont pour la majorité des ceedo, qu'on le veuille ou non. Koli Tenguela a résister a l'impérialisme bérbèro islamique, Kansala fut le dernier bastion indépendant culturellement, Samba Laobé fut aussi un des plus grand resistants du senegal, Bour Sine a laminé Maba Diakhou et ses idéaux importés, les peulhs du Macina ont repoussé el Oumar foutiyou jusqu'aux falaises de Bandiagara, ou il disparut "mystérieusement". je ne nie pas le mérite des héros non ceedo, mais je ne peux me permettre de cautionner la négation du mérite de mes héros. Morts au combat et dans l'honneur, je continue de les célébrer et ce n'est pas Youssou Ndour qui va me gacher ce plaisir. j'emprunte aux guerriers de Kansala la formule "on nous tue, on ne nous deshonore pas" j'y ajoute, ce ne sont pas les cordes vocales de youssou ndour qui vont y changer quelque chose.

vendredi 3 juin 2016

Libération de Karim Wade: En Parole et en action nous nous opposerons

Libérer Karim Wade c'est faire un forcing et réduire à zéro tout ce contre quoi nous nous sommes battus depuis des années , c'est encourager le détournement de derniers publics et l'injustice.
Nous ne devons point laisser passer cette forfaiture.
Ici il n'est pas question de dire simplement que 2019 arrive et que Macky sera bouté hors du pouvoir, les enjeux dépassent cette éventualité.
Avec les gisements de pétrole découverts récemment ainsi que les gisements de Gaz , libérer Karim Wade équivaudrait a autoriser une future gestion opaque de ces ressources. le Sénégal ne peut se le permettre .
Karim restera en prison pour purger sa peine, telle est la volonté du peuple (celui épris de justice) et elle doit être respectée.
En parole et en action, nous nous opposerons a cette mesure.

jeudi 17 mars 2016

Neutralité Du Net

Les communications électroniques prennent, notamment via l’internet, une importance considérable et croissante, tant sur le plan économique que social. Parallèlement, l’évolution des technologies et des usages vient bouleverser les rapports entre les acteurs de l’internet.
Le chiffre d’affaires du secteur des technologies de l’information et de la communication gagnent de plus en plus de poids dans le PIB des Etats mondiaux.
Dans ces conditions, la puissance publique doit évidemment s’en préoccuper.
Au centre de ces enjeux, on trouve la question de la neutralité de l’internet et des réseaux. Le débat se pose en ces termes : comment concilier la préservation d’un espace public numérique porteur de liberté et d’innovation avec le financement des investissements rendus nécessaires par la croissance continue et accélérée des usages mais aussi avec la protection de certains droits ?
Dans le contexte sénégalais parler de neutralité de l’internet reviendrait à aborder en amont la question de droits et de libertés de l’internet. Etant donné que ce dernier n’est qu’un projet précaire, on ne pourrait qu’établir idem une projection  de neutralité de l’internet au Sénégal  vu qu’il ne peut y avoir de neutralité sur la toile sans celle-ci.
Toutefois les chercheurs et acteurs de l’internet et des réseaux du Sénégal se sont déjà appropriés se concept et en ont fait un débat contemporain.

Définition des concepts
Le débat sur la neutralité de l’internet a débuté à l’orée des années 2000. Tim Wu, considéré comme le « père » de l’expression « net neutrality », la définit comme le principe « selon lequel un réseau public d’utilité maximale aspire à traiter tous les contenus, sites et plateformes de la même manière, ce qui lui permet de transporter toute forme d’information et d’accepter toutes les applications. »
Pour mieux comprendre cette approche, il faut rappeler que la caractéristique essentielle des réseaux de communications électroniques, en général, et de l’internet tout particulièrement, est que ces réseaux constituent une plateforme de libres échanges, marchands ou non, entre tous les agents économiques et sociaux qui y sont connectés : que ce soit pour s’exprimer et dialoguer, pour consulter des informations, pour éditer des contenus, pour proposer des services et applications, ou pour y accéder. Afin d’assurer la liberté et la symétrie de ces divers échanges (chaque utilisateur du réseau pouvant être, tour à tour, récepteur ou émetteur de contenus), sources de fortes externalités positives, il est essentiel que le réseau observe, autant que possible, un principe de neutralité.
 Pour Hervé Le Crosnier et Valérie Schaferla neutralité d'Internet peut être définie comme le principe selon lequel toutes les communications doivent être traitées de façon égale quelque que soit l’information, le destinataire ou la source. L'idée maîtresse est qu’Internet ne devrait avoir ni contrainte politique, ni technique.

Principe de la Neutralité du net
Chaque utilisateur doit avoir accès, à travers l’internet et, plus généralement, les réseaux de communications électroniques (quel que soit le support de diffusion), à l’ensemble des contenus, services et applications véhiculés sur ces mêmes réseaux, quelle que soit la personne qui les délivre ou les utilise, de façon transparente et non discriminatoire.
Au Sénégal la neutralité de l’internet doit commencer par l’adoption d’une charte des droits et des libertés de l’internet.
Parmi les principes du projet africain des droits et libertés de l’internet sont : le libre accès ; la liberté d’opinion et d’expression ; le droit au développement social, économique et culturel ; l’égalité des Hommes (pas de discrimination raciale, d’âge, de sexe…) ; le respect de la vie privée et la neutralité (Les Etats doivent protéger et promouvoir l’architecture de l’Internet comme moyen d’échange libre, ouvert, équitable et non discriminatoire de l’information, de la communication et de la culture. Il ne peut y avoir de privilèges spéciaux pour, ou d’obstacles contre, toute partie ou contenu pour des raisons économiques, sociales, culturelles ou politiques.)
Acteurs concernés:
·         Les citoyens (journalistes, bloggeurs, journaliste citoyens, internautes) ;
·         Le gouvernement et les organismes internationaux (Union Africaine, ONG, UEMOA)
·         Les fournisseurs d’accès à internet (Orange, Tigo, Expresso, Arc Informatique…)
·         Les fournisseurs de service et de contenus (Sénéweb, Dakar Actu…)

Enjeux de la Neutralité du net
La neutralité est primordiale pour l’instauration d’une société juste, sure et ouverte ainsi que pour le développement économique de notre pays .En effet, La neutralité Garantirait ou favoriserait la garantie d’une démocratie plurielle avec le respect de la liberté d’expression et du droit à l’information ; dans un contexte où les moyens d’information de masse sont semble-t-il l’apanage de groupes restreints et servent uniquement ces groupes, l’alternative pour les  populations est de trouver un moyen de contournement qui leur permettrait de diffuser leurs opinions et d’avoir des sources d’informations parallèles , cette alternative est possible et est actuellement pratiquée et ceci grâce à la neutralité du Net. En guise d’exemple nous pouvons citer les mouvements qui informent,  mobilisent ou font des pressions sur les gouvernements grâce à l’internet. Les pétitions en ligne permettent de régler des problèmes qui ne sont pas traités sur les médias de masse.
Ou encore le très  notable fait que les gens et les communautés qui n’avaient pas la possibilité de prise de parole sur les organes classiques peuvent aujourd’hui se permettre d’avoir leur propre vidéo via leur chaine YouTube , de rédiger leur propres articles grâce à leurs blogs ou encore de créer des sites d’informations participatif dont la collecte et le traitement de l’information est assuré par des journalistes citoyens . Ces pratiques sont aussi possible parce que les acteurs qui les font ont accès à un net a priori neutre. Il faudrait y ajouter que la profusion des potentiels media est une source de promotion de la culture , du patrimoine des arts de vivres etc.
La neutralité d’internet permettrait ce que Patrice Flichy dans son ouvrage intitulé le sacre de l’amateur, appelait « La démocratisation des compétences », en effet grâce à l’accès à l’internet, des millions de gens parviennent à se former de manière autodidacte pour pouvoir acquérir des compétences qui leurs permettent de régler des problèmes qui étaient auparavant gérés par des experts, en d’autres mots l’accès à l’internet permet à plusieurs usagers d’avoir des connaissances qu’il n’aurait pas pu avoir sans un internet neutre.
En outre l’intelligence collective, qui résulte d’une convergence de plusieurs acteurs pour atteindre un objectif est rendu possible aussi grâce à l’accès égale au net neutre. Beaucoup de projet n’aurait pas eu lieu sans cette pratique qui a elle aussi comme soubassement la neutralité du net et qui a comme conséquence directe l’impulsion de l’innovation.


La neutralité du net, une neutralité imaginaire
La mise en œuvre de ce principe, non écrit mais assez largement partagé par les parties prenantes au Sénégal, se trouve en pratique confrontée à des contraintes diverses, comme le fait de devoir se prémunir contre les attaques sur le réseau, de faire face à une congestion, de mettre en place des mécanismes répondant à des obligations légales.
-Une des entraves majeures de la mise en œuvre de la neutralité de l’internet dans notre pays est l’absence de droits et de libertés de l’internet au Sénégal.
-Même si ces dernières années, les sénégalais se sont davantage appropriés l’internet, il reste toujours élitiste, n’importe qui ne peut pas en faire son bien. Au Sénégal, l’internet n’est pas accessible en effet du fait de son coût élevé.
-Les fournisseurs d’accès à internet ne participe pas à la neutralité du net Mamadou Diagne, un acteur du web au Sénégal, (sur son profil facebook) pense qu'un des opérateurs est en train d’arnaquer les sénégalais avec son projet lancé le 4 juin 2015, offrant la gratuité de l’internet sur certains sites tels que Facebook à sa clientèle. D’abord parce que l’application d’Internet.org ne permet pas d’accéder à tout l’internet. Le fait de privilégier un contenu (Facebook) par rapport à un concurrent (Google) revient limiter les possibilités de navigation de l’internaute.
Ce projet n’offre pas l’accès à tout Internet mais seulement à un bouquet de sites ou services, sélectionnés par Facebook dans une opacité totale. Ce qui est une entrave aux règles de la neutralité du Net.
En plus les nouveaux abonnés de cet opérateur dont il est question,  se connectant avec cette application n’auront plus accès à Internet tel que nous le connaissons, mais uniquement à une collection de 8 sites web. Ils pourront penser qu’Internet, c’est Facebook et ce pack.
-Les fournisseurs de service ne donnent pas un libre accès à tous les usagers, l’audience est limitée dans certains sites internet.
Ce qui nous conduit a dire que ces contraintes précitées, conduisent a une inégalité des chances et des possibilités entre les différents usagers dans la mesure où elles faussent les règles de la neutralité du net et favorisent l’émergence de l’internet des pauvres, un internet qui perd la plus grande partie de sa substance et limite la capacité d’action, de création , de vulgarisation et de collecte de données  des usagers .
Parmi les entraves à la neutralité du net il y’a le refus des FAI (Fournisseurs d'Accés Internet) de supporter la totalité des charges inhérentes à la mise en place du réseau et a son entretien , un net neutre implique une augmentation des flux de données et entraine une prise en charge du réseau plus onéreuse financièrement et techniquement, frais que ne veulent pas supporter les fournisseurs d’accès.

que retenir ??

nous pouvons retenir que la neutralité du net est capitale pour une égalité sur les réseaux en cette ère ou les TICs constituent la norme.
Cette neutralité ne peut être possible que si les gouvernements  et institutions politiques et publiques acceptent de ne pas laisser le domaine du numérique et des réseaux a des acteurs intéressés que par l’apport de plus-value et la minimisation des dépenses et investissements en l’occurrence les fournisseurs d’accès internet.
La neutralité et son corollaire la démocratie numérique doivent être protégés car, elles sont gages de démocratie, d’impulsion de l’innovation, des facteurs de la préservation et de la promotion de la culture.
En d’autres termes une régulation forte et inclusive s’impose, et dans le contexte sénégalais nous souffrons déjà d’un gap numérique qui constituent un handicap a la compétitivité de notre secteur économique , a cet écueil il n’est pas permis d’y rajouter celui d’un internet des pauvres qui serait un frein à toutes les activités qui font appel au net en appoint .



Traduction libre d’un extrait sur le site de Tim Wu (“Network Neutrality FAQ”), http://www.timwu.org/network_neutrality.html
Hervé Le CrosnierValérie Schafer (dir.), La Neutralité d'internet. Un enjeu de communication, CNRS Éditions, coll. « Les Essentiels d'Hermès », 2011, 168 p., ISBN : 9782271072658.



mercredi 30 décembre 2015

Documentaire Il etait une fois à l'UGB

Fruit d’une collaboration entre la commission sociale des étudiants de l’UGB et du Groupe Saint-Louis média, ce film est le témoin et le rapporteur des problèmes vécus par les étudiants de ladite université et qui ont à l’époque du tournage (décembre 2014) semblé être corolaire de la massification dont le maitre d’œuvre Fut le MESR. 
« Il était une fois l’UGB » (titre du film) c’est 26 minutes pendant lesquelles tous les problèmes sociaux, ainsi que les conséquences qui en découlent et qui affectent directement ou indirectement les résultats des étudiants sont passés en revue. « Il était une fois l’UGB » C’est aussi l’université, qui se révèle, se montrent sans les atours qu’on lui fait prête souvent. « Il était une fois l’UGB » c’est enfin le reflet de l’espoir d’un avenir meilleur qui motive le réveil de chaque étudiante et étudiant nonobstant toutes les vicissitudes

mardi 17 mars 2015

Questionnement

Nous tromper de discours , de combat et d'époque c'est ce que nous devons éviter tous les jours . Lutter pour la démocratie est louable, souhaitable et même un impératif (c'est mon avis) , mais est ce de la responsabilité de citoyens sénégalais d’être les catalyseurs d'un mouvement de lutte dans un autre pays indépendant en y étant présent physiquement ? c'est une question que je me pose depuis l'arrestation de membres de y'en a marre et du Cibal en dehors de leurs pays . c'est une chose d’être une "influence" (dans le bon sens ) a partir de dehors , en est t'il de même quand on se déplace pour aller sur le terrain (ne devient on pas acteur principal) ??? La cause est noble mais tous les porteurs de la cause sont ils légitimes ???

jeudi 8 janvier 2015

Charlie Hebdo:Etre Charlie ou ne pas l'Etre telle est la question .

D'emblée je voudrais attirer l'attention de tout le monde sur le fait que La liberté d'expression est sacro sainte et que la liberté de culte l'est aussi , pourtant ce sont les personnes les plus promptes à caricaturer les "Ceedo"(et leur référence) tout les jours qui fustigent le fait que des gens usent du slogan "je suis Charlie" sous prétexte que le magazine Charlie Hebdo a eu à caricaturer leur prophète. De mon point de vue   qui veut être Charlie peut l’être , qui ne veut pas l’être aussi est libre de ne pas l’être.L'attentat perpétré  dans les locaux de Charlie Hebdo est condamnable et  chaque être humain respectueux de la vie humaine peut le condamner et compatir à sa manière .
 Maintenant si des gens décident d'user d'un slogan marketing (hé bien oui oui "je suis Charlie" l'est) pour le condamner je vois pas ou est le problème , ils sont libres de le faire.
En tout cas, au  delà de la cible que fut Charlie Hebdo, retenez que c'est la liberté d'expression qui fut attaquée , incluant votre liberté d’être Charlie ou de ne pas l’être .
Peut être que s'il y'a une chose a déplorer, c'est le fait que les sénégalais se sentent plus Français( pour les uns)   ou Gazaouis (pour les autres) que ce qu'ils sont , et que cette polémique pouvait être évitée.